Enfin la 3ème partie, tant attendue, de la construction de mon établi … depuis le temps !
Vous avez été nombreux à m’avoir réclamé cet article par mail ou dans les commentaires et je ne vous ai pas oublié … Bien sûr, mon déménagement n’est pas étranger à ce « retard » mais si j’ai tant tardé, c’est surtout parce que je voulais avoir du recul sur l’usage que j’ai fait de cet établi, sur une période significative afin de vous proposer un retour d’expérience le plus complet possible. C’est parti !
Construction d’un établi – Le bilan
La première chose que j’ai envie de dire à propos de mon établi, c’est qu’il me convient parfaitement. Bien sûr, certains points pourraient être améliorés mais à côté de tout ce que j’ai pu utiliser avant de construire celui-ci, il n’y a pas photo : il est ultra agréable d’utiliser un établi fait sur mesure, en fonction de ses propres besoins.
Au niveau de la hauteur et du choix de 97,5cm pour le dessus du plateau, c’est parfait pour ma taille (NDLR : je mesure 1m85). Je peux réaliser des séances de découpe et de ponçage en gardant le dos bien droit. En revanche, c’est un poil trop haut lorsqu’il faut assembler des meubles, en particulier avec le gabarit kreg. Tenir une perceuse à cette hauteur est un peu fatigant à la longue. L’idéal pour moi serait d’avoir une petite table à hauteur 90 cm pour le montage de meubles. Ce sera bientôt chose faite.
Au niveau de la taille du plateau, je suis très satisfait de la profondeur de 80 cm – la taille de mon plus petit rail de guidage – car cela laisse de la place pour assembler des meubles volumineux. La contrepartie, c’est que ca ne rentre pas dans mon futur atelier … opus !
La longueur de 180cm m’a paru un peu juste une ou deux fois – en particulier quand il a fallu découper les montants de la bibliothèque – mais dans l’ensemble, c’est largement suffisant pour bon nombre d’application standard. Si j’avais la place, je partirai sur 2m ou 2m50 mais cela sera dans l’atelier de mes rêves et je devrai encore patienter un peu … Finalement, l’idéal dans mon futur atelier sera surement d’avoir 2 établis plus petits pour les rendre plus modulables … j’en reparlerai prochainement.
Etabli : usure et choix des materiaux
Le choix du MDF pour le plateau a été fortement décrié mais si c’était à refaire … je referai exactement la même chose pardi ! Ce plateau était conçu comme du consommable. D’une part, mon établi me sert essentiellement pour de la découpe et de l’assemblage : pas de séance de sculpture ou de travaux manuels qui demandent une extrême rigidité de l’établi ! D’autre part, quand il sera usé par les traits de scie, je pourrai toujours le retourner et il sera comme neuf ! Mais ce jour n’est pas encore proche car le plus souvent possible, j’utilise un martyr (NDLR : une planche de bois qui recevra les traits de scie à la place de l’établi).
Pour la rigidité du MDF de 22 mm, elle est bien suffisante pour mon usage … à condition de respecter l’ajout des traverses tous les 50 cm pour le supporter. Je peux monter debout dessus et faire des bonds, je ne passerai pas à travers malgré mon embonpoint. Dans ces conditions, à quoi bon payer plus cher pour un bénéfice bien maigre ? A moins d’avoir un usage spécifique, de ne pas pouvoir ajouter plusieurs traverses ou de soumettre le plateau à rude épreuve – travaux de mécanique par exemple – je pense ré-employer le MDF de 22 mm pour mes futurs établis en gestation …
Côté Piètement, c’est également parfait pour mon besoin. Le pin « vibre » un peu trop à mon goût lors des rares séances de travaux manuels avec maillet et ciseau à bois par exemple. Du hêtre serait préférable pour sa rigidité mais comme cela représente une faible proportion de mon usage de l’établi, je repartirai volontiers avec le pin Douglas pour les prochains, en raison de son prix plus doux.
Etabli : les moyens de serrage
Passons maintenant en revue les possibilités offertes par ce type d’établi.
Premièrement, les moyens de serrage sont nombreux et variés. Avec un établi workmate, on se demande toujours comment fixer les pièces de bois. Ici, tout est facile ! Or, il est absolument primordial de bien fixer les pièces de bois, pour la précision d’une part mais aussi et surtout pour votre sécurité !
Premièrement, il est possible de fixer une pièce de bois en position verticale. C’est ce qu’on appelle un moyen de serrage vertical, qui fait défaut sur de nombreux établis d’entrée de gamme. Avec 2 serre-joints, même petits, l’effort de serrage est important et bien suffisant pour nombre d’utilisations.
Ce serrage vertical, bien utile pour raboter par exemple, n’est possible que sur ce côté de l’établi. En effet, sur tous les autres côtés, le plateau dépasse des montants. La surface d’appui – les traverses – y est alors insuffisante. On voit aussi l’intérêt des 2 rainures faites sur la traverse (cliquez pour visualiser) à cet endroit pour que les serre-joints puissent être en capacité de serrer des pièces étroites. Par ailleurs, l’épaisseur de cette traverse est égale au double des autres pour que la rigidité reste suffisante pour un excellent serrage, même avec 2 rainures qui fragilisent l’ensemble.
Un autre moyen de serrage vertical, qui améliore la surface de contact dans certaines conditions. Les trous qu’on aperçoit ont été réalisés avec la DOMINO XL après coup … mais il est possible de les faire à la défonceuse – avant montage du piètement de préférence – ou même à la perceuse. La pièce de bois repose sur un taquet lui-même inséré dans un des trous (un simple tourillon fera l’affaire si votre trou a été effectué à la perceuse). La pièce est ensuite serrée à l’aide d’un serre-joint lui-même inséré dans un trou : simple mais très efficace.
On peut voir ici le serrage d’une pièce de grande longueur reposant sur 2 taquets, un sur chacun des montants de l’établi.
Comme je l’ai dit précédemment, sur tous les autres côtés de l’établi, le plateau dépasse du piètement. Ceci permet l’emploi de pinces, moyen de serrage rapide et bon marché.
Ici, la pince me sert lors du vissage d’un cadre avec le système KREG…
… ou pour serrer le gabarit KREG lui-même. Revoir la leçon n°3 si besoin. (Et n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter pour recevoir 2 tutoriels à réaliser avec ce gabarit)
Là aussi, pour découper l’encoche en V avec une scie sauteuse, la pièce devait impérativement dépasser de l’établi.
Un des intérêts du réseau de trous est de proposer un premier moyen de serrage horizontal. A ce sujet, pour ceux qui n’ont pas encore de défonceuse et se retrouvent dans l’incapacité de réaliser un réseau de trous précis comme expliqué dans la 2ème partie, vous avez 2 possibilités :
1- tracer le réseau de trous le plus précisément possible et percer à l’aide d’une perceuse avec le plus grand soin.
2- Percer un trou par ci par là, au fur et à mesure de vos besoins. Nul besoin de percer beaucoup de trous, l’idée est de vous aider à fixer les pièces de bois facilement.
Dernier moyen de serrage, génial mais pas tellement bon marché : les serre-joints noirs horizontaux de la marque Festool. Ils ont une épaisseur inférieure à la plupart des pièces de bois courante. Il est ainsi possible de poncer sans être gêné par les serre-joints.
Etabli : les possibilités de coupe
En plus de proposer de nombreux moyens de serrage, cet établi – grâce à son réseau de trous bien perpendiculaires – propose des systèmes de coupe différents et très précis. A l’origine, je l’ai conçu pour me passer – faute de place – de machine lourde et fixes telles que les scies sur table. J’ai donc souhaité y intégré certaines fonctionnalités, d’où le besoin de disposer d’un réseau de trous parfaitement perpendiculaires.
Depuis, la passion et l’expérience grandissant, je m’aperçois qu’il sera difficile de continuer ainsi. Les machines fixes – par opposition aux électro-portatives qu’on déplace le long des pièces de bois – permettent de gagner en temps et en précision. Or le temps, j’en manque un peu depuis mon déménagement pour bricoler et continuer à vous proposer des articles intéressants, du moins je l’espère …
Mais mon établi a plus d’un tour dans son sac et m’a rendu – et me rendra encore ! – de fiers services.
Premièrement, il est possible de faire des coupes précises à 90°. Pour cela, positionnez votre pièce de bois en appui contre 2 taquets insérés dans 2 trous d’une même rangée. Et positionnez ensuite le rail en appui sur 2 taquets d’une rangée perpendiculaires. Pour réaliser ces taquets, j’ai utilisé un « vulgaire » Tube PVC de 20mm à trois francs six sous
Il est aussi possible de positionner une butée fixe – la planche verte munie d’un tasseau sur la photo – pour faire des coupes parfaitement reproductibles, comme expliqué dans la leçon n°1.
En amenant la pièce de bois bien en contact contre la butée, la distance entre le rail et la butée sera toujours identique ! Très utile lorsqu’il faut découper plusieurs pièces identiques, sans mesurer …
Il est aussi possible de reprendre le même principe pour réaliser des coupes d’onglet à 45° en positionnant les taquets différemment. En fait, c’est même possible de reproduire plein d’angles différents !
Cela permet par exemple d’assembler des cadres « simplement ». Dans les faits, ce n’est ABSOLUMENT pas simple, je détaillerai pourquoi dans une prochaine leçon. Toutefois, retenez qu’une erreur sur l’angle, même minime, se répercutera sur chacune des coupes et les erreurs se cumulant, l’assemblage sera plutôt disgracieux !
Pour vérifier la perpendicularité de mon réseau de trou, j’ai réalisé un test et l’assemblage est parfait : mieux que dans mes rêves les plus fous ! Je n’ai pas zoomé mais j’aurais pu tant le résultat dépasse mes espérances. Ce cadre constitue depuis le dessus de ma jardinière surélevée.
Vue d’ensemble du dispositif. Le seul inconvénient est qu’il faut trouver un système pour stabiliser le rail afin qu’il repose sur une surface suffisante. J’en reparle en conclusions car ce point peut être amélioré facilement. Mais jusque là, je me contente de stabiliser avec une chute de bois de la bonne épaisseur.
Etabli : une mortaiseuse intégrée
Dernière petit montage intégré à mon établi : une mortaiseuse ! J’ai repris l’idée de Maître Santé en la simplifiant. Ce n’est pas aussi polyvalent que l’original mais ça a le mérite d’être rapide à réaliser et surtout peu encombrant à stocker.
Premièrement, la mortaiseuse est constituée d’une planche que j’insère quand j’en ai besoin dans 3 trous, à l’aide de simples tourillons. La planche doit parfaitement affleurer le bord de l’établi et pour cela, rien de mieux qu’une défonceuse et une fraise à affleurer …
J’ai réalisé la même rainure dans la planche que celle réalisée sur le piètement (revoir la 1ere partie), à l’aide d’une fraise en T qui sert habituellement à réaliser des encoches pour fixer des tableaux sur un mur.
Cette encoche en T va me servir à maintenir en place des boulons à tête hexagonale.
Le boulon inséré dans la rainure en T
Ces boulons me servent à maintenir en place différentes butées, permettant de réaliser des mortaises, de manière précise et surtout reproductible. Ce système coûte moins cher qu’un rail métallique et convient bien pour cette utilisation où l’effort de serrage reste modeste.
Vue de dessus, on voit les 2 butées fixées grâce aux rainures en T et qui permettent de délimiter précisément la taille de la mortaise (NDLR : le trou oblong que l’on voit au premier plan)
La mortaise est réalisée avec une défonceuse munie de son guide parallèle et d’une simple fraise droite de diamètre égal à l’épaisseur de la mortaise à réaliser. Attention une nouvelle fois au sens de fraisage. Revoir la leçon n°4 pour bien comprendre. Je décrirai la méthode précise pour réaliser les mortaises dans une prochaine leçon également.
Etabli : les points négatifs
Au rayon point négatif, il n’y a pas beaucoup de choses à signaler, dans le sens où l’établi convient bien à ma pratique. En même temps, je ne suis pas totalement objectif puisque c’est un peu mon bébé 😉
Si je devais en refaire un aujourd’hui et cela arrivera prochainement, je ne changerai pas beaucoup de choses.
La première modification que je prévois est l’intégration d’un collecteur de poussière. En effet, la poussière et les copeaux passent facilement à travers les trous et rendent le nettoyage fastidieux … surtout dans mon cas où le dessous de l’établi me sert à ranger mes systainers.
Pourtant, j’avais prévu le coup en arrêtant le réseau de trous aux 3/4 de la longueur pour réaliser les opérations qui génèrent beaucoup de copeaux sur la partie de l’établi qui ne comporte pas de trous. Mais malgré l’aspirateur et l’absence de trous sur une des extrémités de l’établi, la poussière se faufile assez vite et bien plus que je ne l’imaginais. C’est en particulier le cas avec la défonceuse. Avec la scie, l’aspirateur est bien plus efficace et l’idée de laisser une partie de l’établi sans trou s’est avérée très bonne. Mais avec la défonceuse, la quantité de copeaux non collectés est telle que beaucoup se faufilent au milieu du réseau de trous.
Une simple planche plaçée 10 cm sous le plateau montée sur des glissières de tiroir permettrait de collecter ces copeaux et de les récupérer facilement, d’un seul coup de balayette. Ce sera la principale modification sur mon prochain établi.
La deuxième modification sera l’ajout de roulettes. En effet, mon nouvel atelier est très petit et la mobilité de l’établi sera un vrai plus. Cela rendra en revanche plus compliquées certaines opérations comme le rabotage. Mais avec des roues blocables, je devrais pouvoir m’en tirer. Je dois bien faire des compromis dans ce nouvel environnement plus restreint …
La troisième modification envisagée sera l’ajout de 2 supports latéraux pour supporter le rail de guidage de la scie. En effet, pour couper des pièces étroites, le rail de guide doit être stabilisé. Jusque là, je me contentais de chutes de bois de différentes épaisseurs mais il sera plus ergonomique à l’avenir d’intégrer des supports directement sur l’établi.
La quatrième modification sera peut-être l’ajout d’une butée intégrée pour les coupes reproductibles, à l’instar de ce qu’on trouve sur les scies sur table ou sur le workcenter par exemple. Pour l’instant, je n’en suis qu’au stade de l’idée, je n’ai pas encore dessiné de plan …
Enfin, j’avais pensé intégrer une table de défonceuse à mon établi mais je suis définitivement bien plus séduit par ma desserte, qui me permet d’avoir toujours ma défonceuse sous table à portée de main. La contrepartie étant que cela nécessite un atelier plus vaste. Je vais donc réfléchir à nouveau sur ce point.
Etabli : conclusions
En conclusion, j’espère que cette série de 3 articles vous aura fourni des pistes de réflexion pour la réalisation de votre établi qui devra répondre à vos besoins, vos attentes pour être le plus agréable possible dans le cadre de l’utilisation que vous en ferez.
Je vous invite à vous lancer dans l’aventure. D’une part, vous apprendrez plein de choses sur la menuiserie et d’autre part, je peux vous assurer que ce n’est que du bonheur d’utiliser un établi qu’on a soi-même construit. Outre la joie de l’avoir fait soi-même, cela apporte une grande ergonomie, que l’on ne trouve pas dans les produits des grandes surfaces.
Lancez-vous et adaptez-le à vos besoins ! Et surtout, n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces en laissant un commentaire ci-dessous !
A très vite sur FDM !
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Félicitations! C’est très réussi et vraiment bien pensée. Et comme tu dis, le choix des matériaux et le montage doit être choisi selon nos besoins. Nous aussi. . . faut croire que je te suis à la loupe car nous avons également trouver un espace au sous-sol pour me fabriquer un atelier. Celui-ci sert surtout pour fabriquer des bijoux à partir de minéraux, genre ‘Art Lapidaire’ dont une machine à meulage fait maison…hihihi!!! C’est d’ailleurs ce morceau qui a parti le projet ‘ATELIER’. Tout comme toi, je suis très satisfaite. Merci d’avoir partager.
Absolument super….j’aimerai beaucoup arriver à faire ça ! En fait je cherchais un vieil établi à retaper mais pourquoi ne pas en faire un !
Bonjour, et merci pour toutes vos explications, votre sens du partage et votre belle pédagogie..
Je viens de découvrir votre site et franchement, c’est un plaisir.. 😉
J’en suis au même point que vous l’étiez en 2010, autrement dit je commence à peine, et j’aimerai me faire un établi fonctionnel ou je puisse être à l’aise pour travailler.. Vos 3 articles sur le sujet sont en train de buller dans ma tête.. 😉
Vos idées de collecteur des copeaux et de supports latéraux m’intéressent vraiment.. mais je ne vois pas vraiment comment mettre ça en œuvre concrètement..
Si vous pouviez m’aider (avec un petit croquis crayonné), j’avoue que ce serai la perfection.. étant donné que je réfléchis actuellement au plan en suivant votre tutoriel..
Ce site est au top, merci encore et bonne continuation dans cette belle passion!
Mimo.
Merci Mimo,
Pour le collecteur de copeaux, je pensais simplement à un plateau secondaire, situé 10 cm sous le plateau « troué ». Eventuellement monté sur glissière, de manière à pouvoir passer la balayette plus facilement.
Pour les supports latéraux, j’en reparlerai quand le nouvel établi sera réalisé. Il s’agit de fabriquer des supports réglables en hauteur sur les côtés de l’établi pour que le rail repose dessus.
Je n’ai pas encore décidé de quelle manière ils seront réalisés.
Pas mal du tout l’idée de la mortaiseuse sur le bord de l’établi. Je pense que je vais honteusement copier cette idée !
Merci
Il n’y a aucune honte, c’est fait pour cela le partage 😉
salut, je me lance !!!, merci pour tes infos !!!, tu mentionnes une desserte pour ta defonceuse. c’est qq chose que tu as fais ? . je me pose la question d’insérer une embase pour ma festool of 1400, sur cet établi, tu en penses quoi avec ton expérience ?, (j’aimerai un embase metallique … qui me reste encore a trouver sur internet …)
ciao, merci, jm
http://www.fabriquer-des-meubles.fr/comment-fabriquer-desserte/
Lien vers l’article détaillé sur la réalisation de la desserte.
De mon expérience, je ne vois que des avantages à avoir une défonceuse séparée de l’établi principal. Toutefois, en cas de manque de place, l’intégrer au système est tout à fait possible … je l’avais envisagé au début, avant de me rétracter.
Pour rendre ton établie mobile tu pourrais aussi mettre le même système de roulette que pour ta desserte en ne mettant que deux roues d’un côté et les pieds plus long de l autre coté.
Je n’ai toujours pas compris une chose. Je m’en suis aperçus avec l’idée du collecteur de poussières. Comment installe tu les serre joints dans les trous ?? J’imagine mal mes têtes de serre joints passer de biais.
Bonne remarque !
Tous les serre-joints ne passent pas dans les trous. Idéalement, il faut des serre-joints Festool … ou agrandir les trous, quitte à en faire moins.
http://www.fabriquer-des-meubles.fr/serre-joint-rapide-festool
bonjour,
Pour les petits ateliers et les espace modulable (garage que l’on veut aussi utiliser pour ranger sa voiture) …j’ai trouvé ce site qui parait avoir de bonnes idées également qui répondrait à vos contraintes
http://www.benchworks.be/mftc.html
Hello,
J’aime bien le serrage vertical avec les trous dans le pied pour mettre le serre joint, il va falloir que j’adapte l’idée à mon propre établi.
Je suis arrivé sur cette page en cherchant des infos sur l’utilisation de mdf 22mm en plateau d’établi : dans mon cas, j’ai 1m de portée sans renfort…et ça cintre bien de 5-6 mm. Au point que ça rend l’alignement d’assemblage au kreg très compliqué…
Merci pour ce retour.
1m de portée, c’est en effet beaucoup trop pour cette épaisseur. avez-vous tenté de rigidifier le panneau de MDF en l’insérant dans un cadre de bois massif plus épais ?
Bonjour,
Suite à votre lien, vous évoquez avoir fixé votre plateau mdf en vissant directement sur le piètement. Mais vous dites, qu’à vos yeux, ça n’est pas l’idéal.
Quelle solution vous apparait la mieux adapté, en terme de montage, de robustesse, et de praticité ?
Nous avons bien avancé avec mon beau père, dans le projet. Les choix des matériaux. La liste des fournitures. L’outillage. Et d’ici quelques jours, nous aborderons les premières découpes. Paris ne s’est pas construit en un jour !!!
Merci pour vos précieux conseils…
Cordialement,
Florent